Ce qu’on retiendra avant tout de cette année 2016 à Ste Marguerite, c’est le beau temps de l’été et de l’automne, qui nous a procuré de très agréables moments… Notre cité balnéaire, station de tourisme à taille humaine, nous a jusqu’à maintenant éloignés des menaces qui pèsent sur les métropoles ou les stations plus renommées…
Du point de vue juridique, si nous avons répondu à nombre de riverains, nous n’avons engagé aucun recours depuis 2012 contre des permis de construire, mais depuis 2011, nous sommes engagés à côté d’autres associations de la Baie contre le projet éolien sur le Banc de Guérande, demandant l’éloignement de la zone d’implantation au-delà du Banc de Guérande...
Au niveau réglementaire, l’année 2016 aura vu le transfert vers l’intercommunalité des pouvoirs de la commune, voulu par le pouvoir politique dans toute la France. Cela a été appliqué à Pornichet vers la CARENE: après les zones d’activités économiques, ce sont maintenant les PLU et AVAP, l’Office de Tourisme, les activités culturelles qui sont passés sous contrôle de la CARENE…Lors de notre dernière Assemblée Générale, M. le Maire a évoqué le prélèvement financier exercé par l’Etat pour insuffisance de logements sociaux: nous avons voulu en savoir plus et avons enquêté sur ce sujet et son impact sur la politique d’urbanisme et les finances de Pornichet .
La dictature du chiffre et l’approche discrétionnaire de l’administration constituent une méthode redoutable pour nous imposer des projets dont nous ne voulons pas forcément.
Ainsi, le chiffre de 900 logements à construire sur Pornichet pendant la mandature actuelle résulte du PLH de la CARENE, avec la poursuite d’un objectif de croissance démographique pourtant démentie ces dernières années. Combiné à la règlementation de la loi SRU, prise à la lettre, ce chiffre de 150 logements/an et les contraintes de logement sociaux et de pénalités financières expliquent la course aux projets immobiliers, hors de toute anticipation d’urbanisme et de circulation qui ne peut être décidée qu’au niveau de la commune de Pornichet.
De même, les évolutions législatives et règlementaires, récentes et successives, ouvrent la voie à des projets totalement inutiles, accompagnés d’arguments manifestement faux, à l’impact environnemental et financier catastrophique. Un bel exemple nous est donné avec l’objectif de 23% d’énergie renouvelable en 2020 fixé par le Grenelle de l’Environnement, sans aucune justification autre qu’une ambition politique de façade.
Pour peser sur ces décisions et obtenir des réorientations, les élus doivent s’appuyer sur les associations représentatives, d’intérêt environnemental ou local, et entretenir une concertation franche et permanente: c’est le voeu que nous formons pour cette nouvelle année.
A tous, nous souhaitons une heureuse année 2017, ensoleillée, au propre comme au figuré!
